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Muret en parpaing : Calcul du nombre de parpaings au m² et coût des fondations

Un muret en parpaing bien calepiné se construit sans gaspillage, sans retard et sans surcoût. Entre le calcul précis du nombre de parpaings au m², la prise en compte des joints, la préparation du mortier et l’évaluation du coût des fondations, chaque étape impacte directement l’addition finale et la durabilité de l’ouvrage. En 2025, la hausse des prix de l’énergie et du transport a encore accentué l’intérêt d’une préparation carrée, surtout pour les projets de clôture, de soutènement léger ou de soubassement. C’est pourquoi le cœur du sujet réside autant dans la méthode que dans la comparaison des options techniques disponibles.

Cette approche s’adresse aussi bien aux bricoleurs consciencieux qu’aux maîtres d’œuvre pressés. Elle détaille une méthode fiable de calcul parpaings m², met en lumière les variantes de blocs, et déroule la mécanique budgétaire du poste fondations muret. Des exemples chiffrés, une étude de cas complète et des repères de prix parpaing actualisés permettent de dimensionner un projet sans approximation. À la clé, un chantier plus fluide, une commande optimisée et un budget muret maîtrisé.

  • Calcul rapide: environ 10 parpaings au m² pour un bloc 20x20x50 avec joints standards.
  • Étude de cas: muret de 10 m × 2,30 m, 220 blocs théoriques, 10% de marge conseillée.
  • Coût fondations: dépend du sol, du ferraillage et du volume de béton; formule simple fournie.
  • Prix parpaing: 1,10 € à 2,00 € l’unité pour un creux standard; autres blocs détaillés.
  • Types de blocs: creux, plein, à bancher, angle, U; choix selon résistance et usage.
  • Budget global: 40 à 80 €/m² en autoconstruction; 80 à 200 €/m² avec un pro (hors finitions).

Calcul du nombre de parpaings au m²: méthode fiable, règles de calepinage et marges

Le calcul parpaings m² repose sur des dimensions parpaing standardisées et sur l’épaisseur des joints. Pour un bloc courant 20x20x50, on retient souvent environ 10 unités par m², joints inclus. Cette règle d’estimation rapide aide pour une première commande, mais une méthode de calepinage plus précise reste préférable sur un muret en parpaing long ou en zone de découpes fréquentes.

La démarche tient en quatre étapes. Il faut d’abord calculer la surface totale du mur: longueur × hauteur. Ensuite, on détermine la “surface effective” d’un bloc en intégrant les joints. Avec un joint horizontal d’environ 1 à 1,5 cm et un joint vertical d’environ 2 à 2,5 cm, la surface prise par un bloc de 50 × 20 cm augmente et modifie le ratio blocs/m².

Vient alors la division: surface du mur ÷ surface effective d’un bloc. On arrondit toujours à l’entier supérieur. Enfin, une marge de 5 à 10% couvre la casse, les ajustements d’angle et les chutes liées aux ouvertures. Cette marge évite des allers-retours coûteux chez le fournisseur au moment le moins opportun, c’est-à-dire quand la bétonnière tourne déjà.

Un piège courant concerne l’oubli des joints dans le calcul. Sans eux, les rangs semblent “tomber exacts”, mais la réalité du chantier diffère. Les joints font “gonfler” la hauteur et la longueur cumulées, ce qui modifie la surface et donc le nombre de parpaings. En ajoutant 1 cm sous chaque lit d’agglos, on ajoute plusieurs centimètres à la hauteur finale du muret. Sur une clôture, ce détail change la cote visible et le métrage exact.

Autre point clé: la hauteur utile d’un mur doit rester compatible avec l’empilement de rangs. On évite les demi-rangs en longueur, mais on planifie soigneusement les découpes en extrémités. Une commande optimisée inclut des blocs d’angle et des blocs en U pour assurer chaînages verticaux et horizontaux. Ces pièces spéciales n’entrent pas toujours dans “10 parpaings au m²”, d’où l’intérêt d’un décompte par zones du mur.

Les professionnels conseillent aussi de présenter la hauteur de semelle en cohérence avec la cote finie. Si la somme “rangs + joints” dépasse légèrement la hauteur cible, on abaisse la semelle de quelques millimètres. À l’inverse, si la hauteur manque, on rehausse la semelle ou on ajoute une arase coffrée. Cette anticipation écarte les finitions bancales et les rattrapages au mortier.

Pour un muret de soutènement léger, le calcul du nombre de blocs à bancher suit la même logique de surfaces. Cependant, le volume de béton à couler à l’intérieur des blocs s’évalue à part. Le choix “bloc à bancher + béton” se justifie par la rigidité recherchée, notamment en présence de poussées de terre. La précision du calepinage se révèle alors encore plus rentable.

Enfin, prévoir le conditionnement par palettes facilite la logistique. Une palette regroupe en général 50 à 70 blocs de 20x20x50 selon le fabricant et le poids unitaire. Comme la plupart des distributeurs acceptent les retours de palettes entières non ouvertes, commander avec une marge raisonnable ne signifie pas immobiliser le budget muret inutilement. En résumé, un calcul rigoureux s’amortit par des économies concrètes sur l’ensemble du chantier.

Exemple express: ratio blocs/m² avec joints standards

Pour un parpaing 50 × 20 cm, avec joints de 1,5 cm en horizontal et 2 à 2,5 cm en vertical, on obtient une surface effective d’environ 0,110 à 0,112 m². Un mur de 20 m² nécessitera donc autour de 180 à 182 blocs, puis 5 à 10% supplémentaires pour la marge, soit approximativement 190 à 200 unités à commander. Ce repère facilite le devis et le transport.

Étude de cas complète: muret 10 m × 2,30 m, calepinage, surfaces et volume de mortier

Un exemple concret vaut mieux qu’une théorie. Prenons un muret en parpaing de clôture de 10 m de long et 2,30 m de haut, avec des blocs 50 × 20 cm. Le nombre de rangs se calcule d’abord à la hauteur brute: 230 cm ÷ 20 cm = 11,5 rangs. On retient 11 rangs pleins, car on ne coupe pas un bloc dans sa hauteur. Cette décision impose d’anticiper la hauteur finie via la semelle filante.

En prévoyant 1 cm de mortier sous chaque rang, on ajoute 11 cm à la hauteur cumulée. La hauteur “parpaings seuls” est de 11 × 20 cm = 220 cm. Avec les 11 joints horizontaux, on obtient environ 231 cm. Pour respecter la cote 230 cm au fini, on positionne la semelle 1 cm sous le niveau du sol. Ce réglage millimétré évite un dépassement visible en tête de mur.

Côté longueur, 10 m correspondent à 1000 cm. Un rang contient donc 1000 ÷ 50 = 20 blocs. Au total, 11 rangs × 20 blocs = 220 parpaings. Cette valeur reste “théorique”, car le chantier implique des chutes, des reprises d’angle et des risques de casse. Une marge de 10% porte la commande à environ 242 unités. Cette prudence sécurise la cadence de pose et limite les temps morts liées à la logistique.

La surface “sans joints” se calcule en multipliant 2,20 m par 10 m, soit 22 m². En intégrant la surépaisseur verticale et l’impact des joints verticaux, la surface “avec joints” se rapproche d’environ 24,2 m². Cette hausse illustre l’effet cumulatif de la maçonnerie traditionnelle. Sur des façades longues, l’écart devient sensible pour le budget mortier et pour les finitions.

Le volume de mortier se décompose en deux familles: les lits horizontaux sous les rangs d’agglos et les joints verticaux entre blocs. Pour notre cas, on obtient aux environs de 462 litres de mortier pour l’ensemble du mur. Cette estimation guide l’approvisionnement en sable, ciment et adjuvants. Elle permet aussi de planifier la rotation bétonnière et d’ajuster la main-d’œuvre.

La longueur “avec joints” excède la cote brute, car chaque joint vertical ajoute quelques millimètres. En pratique, on peut trouver autour de 10,48 m cumulés pour notre exemple. Cette donnée intéresse la gestion des abouts, des chaperons et des couvertines, surtout quand une finition soignée est attendue sur une clôture visible depuis la rue.

Un chantier fictif permet d’illustrer l’effet calendrier. Nadia souhaite clôturer son jardin en périphérie de Lyon. Elle prévoit deux jours pour le gros-œuvre du mur et une demi-journée pour l’arase et les couvre-murs. Grâce à un calepinage précis, elle reçoit deux palettes le matin du jour 1, installe 6 rangs, puis termine les 5 suivants le lendemain. La marge prévue absorbe deux blocs fissurés et trois découpes ratées sans bloquer la progression.

Dans ce scénario, la commande réfléchie a évité un aller-retour en milieu d’après-midi. Elle a aussi mieux réparti l’effort de l’équipe: un poseur, un malaxeur, un approvisionneur. Ce trio simple, calibré au nombre de parpaings exact, a optimisé la productivité sans sacrifier la qualité des joints. La leçon? La précision de départ déclenche une chaîne de gains jusqu’aux finitions.

Pour boucler le sujet, on retient trois chiffres clés sur notre cas: 220 blocs théoriques, 242 blocs commandés avec marge, et environ 24,2 m² de surface jointe. Ce triptyque alimente une estimation robuste du mortier, du temps de pose et du transport.

Coût des fondations d’un muret: dimensionnement, volume de béton et budget par mètre linéaire

Le coût fondations tient à trois paramètres: la géométrie de la semelle, la qualité du sol et l’acier. Pour un muret de clôture classique, une semelle filante de 40 à 50 cm de large sur 20 à 25 cm d’épaisseur reste fréquente en terrain stable. La profondeur hors gel s’adapte au climat local et à la portance. Un traçage précis et une fouille propre conditionnent la tenue du mur.

Le calcul commence par le volume de béton: longueur × largeur × hauteur. Par exemple, pour 10 m de long, 0,50 m de large et 0,25 m de haut, on obtient 10 × 0,50 × 0,25 = 1,25 m³. Ce volume se complète par un ferraillage type: longrines de 4 HA10, cadres/étriers et attentes verticales sous chaînages. Selon le sol, une largeur de 0,40 m peut suffire. À l’inverse, un sol hétérogène impose souvent davantage.

En 2025, le béton prêt à l’emploi se situe fréquemment entre 140 et 220 €/m³, livraison incluse, selon la région et la distance. Le ferraillage se chiffre en moyenne par mètre linéaire ou au kilogramme. Le poste fouilles, évacuation et réglage du fond de forme varie généralement entre 20 et 50 €/ml pour un muret standard, hors contraintes d’accès.

Pour éclairer les ordres de grandeur, voici une estimation par mètre linéaire sur une base 50 × 25 cm, acier courant et accès normal. Elle sert de repère, pas de devis contractuel, car la géotechnique prime toujours sur la moyenne.

Poste Hypothèse Coût indicatif / ml
Fouilles et évacuation Tranchée 50 cm × 30 cm, accès standard 20 à 50 €
Beton semelle 0,50 × 0,25 = 0,125 m³/ml 18 à 28 € (à 140-220 €/m³)
Ferraillage 4 HA10 + cadres tous les 20-25 cm 8 à 18 €
Petite quincaillerie Ligatures, cales, treillis ponctuels 2 à 6 €
Main-d’œuvre Pose, réglage, coulage 25 à 60 €
Total indicatif Hors aléas, hors étude de sol 73 à 162 € / ml

Sur 10 m, on obtient donc un coût de 730 à 1 620 € pour les fondations muret, dans un contexte standard. Le poste peut déborder en cas de nappe, de végétaux profonds, de terrain remblayé ou d’accès étroit. Il peut aussi baisser si le linéaire reste court et si la logistique est mutualisée avec d’autres travaux sur site.

Une bonne pratique consiste à verrouiller trois points avant de commander. D’abord, le dimensionnement, validé par un professionnel au besoin. Ensuite, l’approvisionnement: livraison béton malaxé ou béton fait sur place selon la cadence. Enfin, la coordination avec le calepinage du mur, pour positionner les chaînages verticaux au droit des attentes. Cette coordination limite les reprises et améliore la stabilité globale.

Sur un petit projet, l’autoconstruction réduit la facture, mais exige de la rigueur. La rotation de gâchées doit suivre le rythme de pose, sinon les joints et l’arase en pâtissent. Un contrôle simple du niveau et de la planéité de la semelle conditionne la rectitude du premier rang. Autrement dit, l’économie se gagne en amont, pas en corrigeant après coup.

In fine, le coût fondations reste un investissement de stabilité. Il sécurise le muret contre le gel, les tassements différentiels et les poussées latérales. Bien chiffré, il protège tout le reste du budget.

Choisir le bon bloc: dimensions, prix parpaing, types (creux, plein, à bancher) et accessoires

Le muret en parpaing ne se résume pas au seul bloc creux. Plusieurs familles répondent à des contraintes différentes. Le creux standard, souvent nommé B40, équipe l’essentiel des murets de clôture et des cloisons lourdes. Le plein, plus dense, intervient en soubassement et où l’inertie acoustique compte. Le bloc à bancher, en forme de H, s’impose dès qu’une rigidité renforcée est recherchée, par exemple pour des appuis de terre modestes ou des piscines.

Les dimensions parpaing usuelles affichent 50 cm de longueur et 20 cm de hauteur. L’épaisseur varie de 10, 15, 20 ou 25 cm selon la fonction. Un 20 cm d’épaisseur reste le compromis courant pour une clôture fiable. Cette standardisation facilite le calepinage, les angles et la compatibilité avec les couvre-murs. Elle simplifie aussi l’achat des accessoires: blocs d’angle et blocs en U.

En 2025, le prix parpaing creux 20x20x50 se situe souvent entre 1,10 € et 2,00 € l’unité, selon enseigne et volume. Un bloc plein grimpe facilement entre 2,50 € et 4,00 €. Le bloc à bancher oscille autour de 2,40 € à 3,50 €. Il faut ajouter les pièces spécifiques: blocs d’angle et en U, généralement entre 2,00 € et 3,50 €. L’écart entre grande surface et négociant pro provient des remises de volume et des services de livraison dédiés.

La composition des matériaux construction joue sur la durabilité et l’empreinte carbone. Les agglos classiques regroupent ciment, sable, graviers. Certains incorporent des granulats allégés comme l’argile expansée ou la pouzzolane. Les blocs à bancher se complètent d’un béton armé coulé, ce qui majore le coût, mais augmente fortement la tenue. Pour un muret, le bon sens consiste à choisir le bloc le plus simple compatible avec la charge et l’exposition au vent.

Le choix ne se limite pas au bloc. Les chaînages verticaux et horizontaux en U structurent l’ouvrage. Les poteaux raidisseurs aux extrémités, reliés à la semelle, empêchent les déformations. Des chapeaux ou couvres-murs protègent les joints de l’eau. Ce trio “bloc adapté + chaînage + couvre-mur” change l’espérance de vie d’un mur, surtout quand il borde une voie exposée aux rafales.

Type de bloc Usage typique Épaisseur usuelle Unités / m² (approche) Prix unitaire indicatif
Parpaing creux Clôtures, refends légers 20 cm ≈10 1,10 € à 2,00 €
Parpaing plein Soubassement, isolation phonique 20-25 cm ≈10 2,50 € à 4,00 €
Bloc à bancher Rigidité, piscine, soutènement léger 20-25 cm ≈10 2,40 € à 3,50 €
Bloc d’angle Chaînage vertical 20 cm Selon angles 2,00 € à 3,50 €
Bloc en U Chaînage horizontal, linteaux 20 cm Selon linéaire 2,00 € à 3,50 €

Pour décider, une grille simple fonctionne bien. Si le muret reste une clôture sans poussée de terre, le creux standard suffit, avec un chaînage soigné. Si des efforts latéraux agissent, un bloc à bancher devient pertinent. Sur une zone humide ou exposée aux chocs, le plein apporte de l’inertie. Les coûts additionnels doivent être mis en balance avec le gain de sécurité et de longévité.

En parallèle, brique et parpaing coexistent. La brique offre une esthétique naturelle et une isolation thermique supérieure, mais son prix et sa disponibilité varient localement. Pour un muret de clôture, la brique reste plus décorative que structurelle. Le parpaing domine pour sa facilité de pose, sa résistance au gel et son coût maîtrisé, atouts décisifs sur un linéaire conséquent.

Dernier conseil: réservez tôt les livraisons pour verrouiller le planning. Les palettes pèsent lourd, souvent plus d’une tonne. Un accès dégagé pour le chariot embarqué du transporteur évite des manutentions épuisantes et des frais additionnels. L’anticipation logistique protège le budget comme le dos de l’équipe.

Planifier le budget global: matériaux, main-d’œuvre, transport et scénarios d’achat

Le coût d’un muret en parpaing s’assemble poste par poste. Les matériaux construction incluent blocs, mortier, acier, couvre-murs et accessoires. La main-d’œuvre couvre la pose des fondations, le montage, les arases et les finitions. Le transport et la manutention complètent l’équation, surtout quand l’accès au jardin s’avère serré.

En autoconstruction, un prix au m² entre 40 et 80 € revient souvent pour un mur simple hors fondations et hors finitions spécifiques. Avec un professionnel, l’intervalle s’étend généralement de 80 à 200 € par m², selon la hauteur, l’environnement, la présence d’ouvertures et l’exigence esthétique. Ces fourchettes se rapprochent des retours terrain récents, malgré les fluctuations régionales.

Un point décisif oppose achat particulier et achat via un artisan. Le particulier paie souvent le prix public, la TVA à 20% et gère la logistique. Le professionnel négocie les tarifs, coordonne les livraisons et, sous conditions, applique une TVA réduite à 10% sur matériaux et pose. La garantie décennale et la maîtrise du planning valorisent ce surcoût apparent, surtout sur des longueurs importantes.

Revenons à notre cas de 10 m × 2,30 m, soit environ 24,2 m² “avec joints”. En blocs creux standards à 1,40 € pièce en moyenne et 10 blocs/m², on mobilise environ 242 blocs avec la marge. Le poste “blocs” se chiffre autour de 339 €. En ajoutant mortier, acier minimal, coffrage d’arase et couvre-murs, on peut viser entre 22 et 35 € supplémentaires par m² en fournitures, selon la gamme retenue. Le transport varie fortement selon la distance.

Les fondations muret pèsent souvent lourd dans la balance. Comme vu plus haut, un linéaire de 10 m peut représenter 730 à 1 620 € selon les hypothèses. L’impact relatif devient majeur sur un muret bas, où la superstructure coûte moins que la semelle. C’est une raison de plus pour dimensionner juste, ni suréquipé, ni sous-dimensionné.

Pour cadrer le budget, une to-do list simple rend service:

  • Valider hauteur, longueur, niveaux et pentes.
  • Choisir le type de bloc en fonction des efforts attendus.
  • Caler la semelle: largeur, hauteur, ferraillage, profondeur hors gel.
  • Calculer le nombre de parpaings, les joints et le volume de mortier.
  • Comparer prix parpaing et disponibilité par palettes.
  • Planifier couvertines, enduits, et éventuelle peinture.

Les types de murs influencent également le devis. Une clôture ne subit pas les mêmes efforts qu’un refend ou un soutènement. Les murs de façade exigent d’autres finitions. Les murs de fondation et porteurs relèvent de normes strictes. En cas de doute, l’avis d’un pro s’impose, notamment pour les murs soulevant une toiture ou retenant un terrain en pente.

Enfin, prévoir une réserve finance les imprévus. Une marge de 10 à 15% couvre l’augmentation tarifaire possible entre la commande et la livraison, les adaptations de ferraillage sur site, et les compléments de mortier. Cette prudence évite d’attendre une seconde livraison pour terminer un rang, situation frustrante et coûteuse.

Bien agrégé, ce plan budgétaire évite les angles morts. Il donne aussi la flexibilité nécessaire pour choisir, à chaque étape, la solution la plus rentable sans sacrifier la qualité.

Approfondissements techniques: méthodes de calcul, variantes de joints, types d’ouvrages et bonnes pratiques

Au-delà des repères, l’exécution dépend de détails mesurables. La méthode par surfaces indique une tendance, mais l’approche “rang par rang” affine le résultat. Sur un muret visible, on peut ajuster les épaisseurs de joints dans les tolérances pour conserver une trame régulière. Un joint horizontal de 1 à 1,5 cm et un vertical de 2 à 2,5 cm demeurent des standards robustes. Dépasser ces valeurs crée des faiblesses ou des irrégularités esthétiques.

Le calepinage doit intégrer les singularités: piliers, retours, ruptures de niveau et portillons. Les blocs d’angle assurent un ancrage propre des chaînages verticaux. Les blocs en U, posés en couronnement, créent un chaînage continu. Sur un portail, un renfort ponctuel avec bloc plein sous les gonds évite les fissures. Ces ajustements ciblés protègent la structure sans faire exploser le budget.

Le mortier mérite une attention égale. Sa consistance conditionne la rapidité de pose et l’adhérence. Trop liquide, il affaiblit le lit; trop ferme, il rend la mise à niveau pénible. Une planification correcte du volume de mortier par m² évite les pauses imposées par des ruptures d’approvisionnement. Pour mémoire, notre étude de cas a mobilisé environ 462 litres, ce qui donne un ordre de grandeur pour une clôture de taille moyenne.

Certains projets exigent des blocs à bancher. Ils se posent à sec, se remplissent de béton armé, puis se vibrent légèrement pour chasser l’air. Le résultat offre une résistance élevée à la flexion. Toutefois, le coût total inclut le béton, l’acier et une logistique plus lourde. La pertinence se mesure aux efforts réels: vent fort, poussée de terre, circulation proche générant des chocs.

Les types de murs à envisager couvrent une palette large. Un mur de clôture délimite et protège l’intimité. Un mur de soutènement stabilise un terrain en pente. Un refend sépare des pièces et reprend des charges. Un mur de façade reçoit des finitions visibles depuis l’espace public. Un mur de fondation porte et isole de l’humidité. Chacun appelle une combinaison propre de blocs, de fondations et de finitions.

Une remarque de planification s’impose: le respect des règles locales d’urbanisme et de hauteur. Avant de lancer une construction muret en limite de propriété, on vérifie les hauteurs autorisées, les reculs éventuels et les aspects esthétiques imposés. Les délais d’instruction et les éventuelles déclarations préalables doivent intégrer le calendrier global du chantier.

Pour finir, un mot sur la logistique de livraison. Les palettes de blocs pèsent entre 1 et 1,6 tonne selon le type. La plupart des enseignes acceptent le retour des palettes fermées, sous réserve de délai et d’état. Prévoir l’espace pour le déchargement et le cheminement intérieur évite la manutention au diable ou à la brouette sur de longues distances. C’est un gain de temps immédiat et une sécurité pour l’équipe.

Au total, une mise en œuvre rigoureuse harmonise calcul, technique et organisation. Elle transforme une série de paramètres complexes en une réalisation propre, durable et économique.

On en dit quoi ?

Un muret en parpaing bien pensé ne se limite pas à empiler des blocs. La réussite passe par un calcul précis du nombre de parpaings au m², des fondations dimensionnées sans excès, et une logistique huilée. À budget égal, la préparation fait la différence sur la qualité perçue et la tenue dans le temps. Le choix du bon bloc, du bon chaînage et de joints réguliers crée la signature d’un travail net.

Sur un linéaire court, l’autoconstruction fonctionne très bien. Dès que la hauteur monte ou que le terrain pousse, l’arbitrage en faveur du bloc à bancher et du conseil pro s’impose. Le juste milieu combine sécurité structurelle, contrôle des coûts et finitions propres. C’est la voie la plus solide pour un muret durable et sans surprises.

Combien de parpaings au m² pour un bloc 20x20x50 ?

On compte environ 10 parpaings par m² avec des joints standards. Pour un devis affiné, calculez la surface du mur et divisez par la surface effective d’un bloc en intégrant 1 à 1,5 cm de joint horizontal et 2 à 2,5 cm de joint vertical, puis ajoutez 5 à 10% de marge.

Quel est le coût moyen des fondations d’un muret ?

À titre indicatif, 73 à 162 € par mètre linéaire pour une semelle filante 50 × 25 cm en terrain standard, béton à 140–220 €/m³, ferraillage courant et accès normal. Le total dépend du sol, de l’épaisseur de la semelle, de l’acier et de la logistique.

Faut-il choisir un parpaing creux, plein ou à bancher ?

Pour une clôture sans poussée, le creux suffit avec un chaînage soigné. Pour plus d’inertie ou en soubassement, le plein est pertinent. En présence d’efforts latéraux ou pour une rigidité élevée, optez pour le bloc à bancher rempli de béton armé.

Quelle différence entre estimation rapide et calepinage précis ?

L’estimation rapide (≈10 blocs/m²) aide à pré-chiffrer. Le calepinage précis tient compte des joints, des blocs spéciaux, des angles et des ouvertures. Il réduit les aléas, optimise la commande et fluidifie la pose.

Peut-on retourner des palettes de parpaings non utilisées ?

La plupart des fournisseurs acceptent le retour des palettes encore fermées. Vérifiez les conditions (délais, état, frais éventuels) au moment du devis. Une palette contient souvent entre 50 et 70 blocs 20x20x50.

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